mardi 11 décembre 2018

Notre conseil syndical (trois copropriétaires) nous propose une ‘synthèse’ de ses réflexions par affichage du vendredi 07 décembre 2018.

Nous voilà bien.

Les trois premiers paragraphes ne nous apprennent rien de nouveau : corps de chauffe de 1989 à entretenir, besoin d’une pièce onéreuse, provisionner la dépense de remplacement de la chaufferie.

Dès ces trois paragraphes, il est aisé de lire l’immobilisme auquel pense la signataire qui ne parle que de ‘chaudière’ alors que ses propos concernent la ‘chaufferie collective’.
C’est maintenir l’idée d’un seul corps de chauffe, de peu d’idées...

En effet, les paragraphes suivants ne disent rien qui vaille, soit sont des contrevérités dont les fondements sont inconnus.

Ainsi, d’un montant de 80.000 euros à l’AG du 12/04/2018 avec un devis ultra-complet gaz à condensation, il nous est suggéré aujourd’hui le double : 160.000 euros.

Soit 100 % de plus toujours pour la technologie gaz à condensation !

Il y a de quoi s’étonner de cette inflation galopante.

De plus, il est affirmé un meilleur « rendement de la chaudière », certes, mais en fait, il s’agit d’une amélioration consubstantielle au remplacement du corps de chauffe (en fonte) et non d’un gain résultant de mesures plus ambitieuses et non chiffrées (isolation de l’immeuble).

RIEN n’est indiqué sur l’obsolescence de raisonner avec un seul corps de chauffe, qui soit fonctionne et tout le monde est chauffé, soit tombe en panne et personne n’est chauffé.
Dans les immeubles bien gérés sont installés au moins deux corps de chauffe qui fonctionnent en série selon le froid présent : si l’un tombe en panne, l’autre assure un chauffage minimum ; de plus, avec l’isolation de l’immeuble (en devenir), il n’y aura plus besoin de 290 kWh de puissance, mais moins à faire évaluer par un Bureau d’Études spécialiste de la rénovation selon la structure de l’immeuble et les possibilités d’isolation convenables... tout un programme ... qui nous dira la baisse de besoin de chauffage en résultant ensuite.

De plus, selon les trois, tout autre système de chauffage est inenvisageable. Cette assertion est incompréhensible : par exemple, la commune développe la géothermie et annonce ce type de chauffage dans quelques années au centre ville.
Le conseil syndical sombre dans la supercherie.

Contrairement à ce qui est indiqué, les compteurs de thermie sur chaque radiateur, c’est pour tout le monde ou pour personne. Ce n’est pas juste pour « ceux qui veulent ».
Aujourd’hui, il n’existe aucune contrainte à les poser, d’autant plus que la fiabilité de la répartition n’est pas au rendez-vous.
À chaque remplacement de radiateur, c’est la prestation de pose d’un nouveau compteur de thermies qu’il faut ajouter, pose par un professionnel qui doit montrer ses compétences auprès du syndic...
Ces compteurs sont une ‘usine à gaz’, particulièrement valables dans l’habitat collectif où le bailleur assure le remplacement des radiateurs, inefficace dans l’habitat privé où chacun, en dépit du Règlement de copropriété, fait ce qu’il veut chez lui. 
Des dents vont grincer pour une raison ou une autre, peut-être pas pour la bonne...


Enfin, c’est bien d’évoquer l’isolation de l’immeuble, mais cela serait bien meilleur de faire chiffrer un ravalement avec isolation (le précédent ravalement date de 1988) plutôt que de simplement se livrer à des incantations.


Toujours ce désordre persistant dans la copropriété... qui coûte cher !




.

Aucun commentaire: