Nous voilà bien.
Les trois premiers paragraphes ne nous apprennent rien de
nouveau : corps de chauffe de 1989 à entretenir, besoin d’une pièce
onéreuse, provisionner la dépense de remplacement de la chaufferie.
Dès ces trois paragraphes, il est aisé de lire l’immobilisme
auquel pense la signataire qui ne parle que de ‘chaudière’ alors que ses propos
concernent la ‘chaufferie collective’.
C’est maintenir l’idée d’un seul corps de chauffe, de peu
d’idées...
En effet, les paragraphes suivants ne disent rien qui
vaille, soit sont des contrevérités dont les fondements sont inconnus.
Ainsi, d’un montant de 80.000 euros à l’AG du 12/04/2018
avec un devis ultra-complet gaz à condensation, il nous est suggéré aujourd’hui
le double : 160.000 euros.
Soit 100 % de plus toujours pour la technologie gaz à
condensation !
Il y a de quoi s’étonner de cette inflation galopante.
De plus, il est affirmé un meilleur « rendement de la
chaudière », certes, mais en fait, il s’agit d’une amélioration
consubstantielle au remplacement du corps de chauffe (en fonte) et non d’un
gain résultant de mesures plus ambitieuses et non chiffrées (isolation de
l’immeuble).
RIEN n’est indiqué sur l’obsolescence de raisonner avec un
seul corps de chauffe, qui soit fonctionne et tout le monde est chauffé, soit
tombe en panne et personne n’est chauffé.
Dans les immeubles bien gérés sont installés au moins deux
corps de chauffe qui fonctionnent en série selon le froid présent : si
l’un tombe en panne, l’autre assure un chauffage minimum ; de plus, avec
l’isolation de l’immeuble (en devenir), il n’y aura plus besoin de 290 kWh de
puissance, mais moins à faire évaluer par un Bureau d’Études spécialiste de la
rénovation selon la structure de l’immeuble et les possibilités d’isolation
convenables... tout un programme ... qui nous dira la baisse de besoin de
chauffage en résultant ensuite.
De plus, selon les trois, tout autre système de chauffage
est inenvisageable. Cette assertion est incompréhensible : par exemple, la
commune développe la géothermie et annonce ce type de chauffage dans quelques
années au centre ville.
Le conseil syndical sombre dans la supercherie.
Contrairement à ce qui est indiqué, les compteurs de
thermie sur chaque radiateur, c’est pour tout le monde ou pour personne. Ce n’est pas juste pour
« ceux qui veulent ».
Aujourd’hui, il n’existe aucune contrainte à les poser,
d’autant plus que la fiabilité de la répartition n’est pas au rendez-vous.
À chaque remplacement de radiateur, c’est la prestation de
pose d’un nouveau compteur de thermies qu’il faut ajouter, pose par un
professionnel qui doit montrer ses compétences auprès du syndic...
Ces compteurs sont une ‘usine à gaz’, particulièrement
valables dans l’habitat collectif où le bailleur assure le remplacement des
radiateurs, inefficace dans l’habitat privé où chacun, en dépit du Règlement de
copropriété, fait ce qu’il veut chez lui.
Des dents vont grincer pour une
raison ou une autre, peut-être pas pour la bonne...
Enfin, c’est bien d’évoquer l’isolation de l’immeuble, mais
cela serait bien meilleur de faire chiffrer un ravalement avec isolation (le
précédent ravalement date de 1988) plutôt que de simplement se livrer à des
incantations.
Toujours ce désordre persistant dans la copropriété... qui
coûte cher !
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