De nouveaux copropriétaires au n° 10 ont l'élégance d'annoncer, la veille pour le lendemain, des travaux dans leur lot d'appartement, pour une durée prévisionnelle de 3 mois.
Attention, l'immeuble est âgé de 60 ans : plus les travaux sont 'lourds' et plus l'immeuble verra son ossature s'affaiblir, le n° 10 étant particulièrement concerné par l'incendie criminel du 26 octobre 2016 qui a eu des effets sur la structure de l'immeuble.
Par un affichage placardé partout sur les portes des 4 halls d'entrée, nul ne peut ignorer ces travaux alors que toute la copropriété n'est pas véritablement concernée.
Le bâtiment 8-10 est seul concerné, les vibrations ne pouvant pas se propager au bâtiment 10-12 puisque pour une seule et même copropriété, 2 bâtiments sont accolés, ne semblant apparemment n'en former qu'un.
Même si un regard trop rapide ne permet pas d'appréhender que par construction, 2 bâtiments sont accolés, cette réalité est incontestable en se promenant dans l'allée des caves (où cette séparation d'immeuble est particulièrement visible, tout comme en observant le 'joint de dilatation' sur les façades est et ouest barrant l'immeuble au milieu du sol au bandeau d'acrotère.
Puis, comme le trimestre de travaux annoncé ne visent pas à reconstruire l'appartement concerné, que les fenêtres ont été changées partout, les travaux bruyants (percements) devraient être faibles, notamment dans l'hypothèse de la pose (à la mode) d'un faux plafond en Ba13 ou de cloisons d'isolation sur les murs séparateurs avec les voisins de palier (réduisant le volume et/ou la superficie habitable).
Dans l'hypothèse de travaux plus lourds, leur ampleur doit être détaillée et évaluée par un sachant (architecte) au regard de la structure de l'immeuble.
Bâtiment 8-10 à l'écoute...
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