jeudi 15 octobre 2015

Très beau salon indépendant : des professionnels de la profession pas très à l'aise, des entreprises qui veulent se placer.

Un salon qui procure beaucoup d'informations sur les bonnes choses à mettre en œuvre, et avec comme corolaire les exécrables pratiques de certains syndics.

Une certitude : la copropriété va être contrainte à de lourds travaux, qu'elle le veuille ou non. L'échéance maximum est à une décennie à compter de cette année.

Selon les actions, c'est de ingénierie financière à mettre en place avec des prêts pouvant aller jusqu'à 50.000 euros par lot d'habitation (collectif plus individuels), cette somme pouvant ne pas couvrir le besoin véritable qui pourrait être décuplé avec un mécanisme d'amortissement et de retour sur investissement qui réduirait l'augmentation des charges.

À cela s'ajoute la question des copropriétaires débiteurs qui contraindra la copropriété à assainir, si cela n'est pas déjà fait par un syndic diligent, les situations des copropriétaires débiteurs plutôt que de "soigner" sa clientèle au détriment des autres.

La fuite en avant des syndics consistant à faire augmenter par tous moyens le budget pour s'épargner de réaliser leur travail (de faire rentrer l'argent dans le compte bancaire du syndicat) est analysé et rentre en ligne de compte pour l'accord de prêts :

actuellement notre copropriété est endettée de plus de 20 % de son budget, ce qui ouvre la possibilité à chaque copropriétaire, hors le besoin de le faire valider par une assemblée générale, d'engager directement auprès du tribunal compétent une procédure de sauvegarde qui permettra de définir la responsabilité du syndic dans le non recouvrement des charges.

Chaque copropriétaire peut engager cette procédure dès aujourd'hui contre le syndicat des copropriétaires représenté par son représentant légal, son syndic, comme le précise l'article 15 de la Loi n°65-557 du 10 juillet 1965 fixant le statut de la copropriété des immeubles bâtis.

Il peut le faire seul. Il en découlera rapidement la désignation d'un administrateur judiciaire (qui n'est pas nécessairement une source d'amélioration de la situation à court terme), sans que le syndic élu n'ait son mot à dire. Il devra défendre son travail s'il en fait un et sa responsabilité est couverte par son assurance professionnelle, encore faut-il l'actionner.

Cher désordre !


1 commentaire:

Anonyme a dit…

contre qui la plainte ??????????????